ZHAO Duan, jeune artiste chinoise, opère avec une grande liberté par croisements des médiums. Avec la peinture, le volume, le dessin, la photographie,
la vidéo ou la performance, elle explore le champ des réactions en chaîne incluant le corps de l’artiste, le mouvement, le temps, et s’ouvrant à l’imprévu.
ZHAO Duan construit des situations ouvertes avec des protocoles simples et précis, une main chaude (contact, 2014), une pointe de crayon posée sur
une feuille de papier pendant un trajet de bus quotidien (De Esquirol à Eisenhower, 2010) afin d’en faire la redécouverte, mais aussi de susciter la rencontre
avec l’autre, l’inconnu, de manière fugitive ou volontaire. Elle capte alors l’imperceptible, injecte une légère dissonance et le révèle.
Car ce que recherche ZHAO Duan est l‘énergie qui se dégage de la mise en présence d’êtres ou de matériaux et qui précipite le processus créatif.
Plusieurs de ses actions ou performances tissent des liens entre les individus (Voyage des jeunes mariés), les cultures ou entre les générations.
L’artiste réalise en 2010 et en 2013 Main dans la main, des portraits de personnes âgées de maison de retraite qui sont peints dans leur paume de main
puis transférés sur un mouchoir en papier.
Le tissage est même littéral pour Une aiguille entre nous (2010) ; ZHAO Duan invite l’artiste Zhang Peng à représenter son image du bonheur sur un pan
de deux grands canevas montés dos à dos en résistance avec la sienne élaborée à l’abri de son regard sur l’autre pan du métier.
Dans leur élan ou leur fragilité, les situations poursuivent leur cours et le point de connexion crée par ZHAO Duan les amènent parfois à interagir, à ralentir.
C’est le temps de faire œuvre commune comme par application d’une formule alchimique détenue par l’artiste.
Depuis ces audacieuses expériences on envisagerait la transformation de la matière en temps. Lorsque ZHAO Duan trace sur les murs d’un centre d’art
Le temps d’un crayon (2014), elle matérialise l’objet de sa performance consistant en l’usure de 3 crayons de diverse qualités de mines retranscrite
en 3 durées différentes.
«L’autoportrait, la performance surtout, mais aussi la répétition, la série sont récurrents : faire, refaire, (…), non pour apprendre simplement un geste,
mais atteindre la connaissance de soi, explorer sa relation au monde». - Michel Métayer
Céline Vacher
( Galerie municipale Jean-Collet, communication )
la vidéo ou la performance, elle explore le champ des réactions en chaîne incluant le corps de l’artiste, le mouvement, le temps, et s’ouvrant à l’imprévu.
ZHAO Duan construit des situations ouvertes avec des protocoles simples et précis, une main chaude (contact, 2014), une pointe de crayon posée sur
une feuille de papier pendant un trajet de bus quotidien (De Esquirol à Eisenhower, 2010) afin d’en faire la redécouverte, mais aussi de susciter la rencontre
avec l’autre, l’inconnu, de manière fugitive ou volontaire. Elle capte alors l’imperceptible, injecte une légère dissonance et le révèle.
Car ce que recherche ZHAO Duan est l‘énergie qui se dégage de la mise en présence d’êtres ou de matériaux et qui précipite le processus créatif.
Plusieurs de ses actions ou performances tissent des liens entre les individus (Voyage des jeunes mariés), les cultures ou entre les générations.
L’artiste réalise en 2010 et en 2013 Main dans la main, des portraits de personnes âgées de maison de retraite qui sont peints dans leur paume de main
puis transférés sur un mouchoir en papier.
Le tissage est même littéral pour Une aiguille entre nous (2010) ; ZHAO Duan invite l’artiste Zhang Peng à représenter son image du bonheur sur un pan
de deux grands canevas montés dos à dos en résistance avec la sienne élaborée à l’abri de son regard sur l’autre pan du métier.
Dans leur élan ou leur fragilité, les situations poursuivent leur cours et le point de connexion crée par ZHAO Duan les amènent parfois à interagir, à ralentir.
C’est le temps de faire œuvre commune comme par application d’une formule alchimique détenue par l’artiste.
Depuis ces audacieuses expériences on envisagerait la transformation de la matière en temps. Lorsque ZHAO Duan trace sur les murs d’un centre d’art
Le temps d’un crayon (2014), elle matérialise l’objet de sa performance consistant en l’usure de 3 crayons de diverse qualités de mines retranscrite
en 3 durées différentes.
«L’autoportrait, la performance surtout, mais aussi la répétition, la série sont récurrents : faire, refaire, (…), non pour apprendre simplement un geste,
mais atteindre la connaissance de soi, explorer sa relation au monde». - Michel Métayer
Céline Vacher
( Galerie municipale Jean-Collet, communication )